01 août 2022 | Actualités

Une caméra pour en finir avec les dépotoirs à Montélimar

Une caméra pour en finir avec les dépotoirs à Montélimar

Qu’entend-on par « dépotoir » ?

Dans le cas de la ville de Montélimar dans le département de la Drôme, le terme « dépotoir » est employé pour qualifier le pourtour des bacs de collecte des ordures ménagères. La ville a choisi, depuis le mois de mai 2022, de faire installer une caméra à proximité de la zone pour tenter de réduire le nombre de dépôts illégaux. Un test d’un an qui aura pour objectif de dissuader certaines personnes de déposer des objets de la vie quotidienne qui doivent normalement être amenés en déchetterie. Il peut s’agir d’objets encombrants comme un matelas, un sommier ou des appareils électroménagers que les usagers n’amènent pas en déchetterie par souci de transport par exemple. Ces dépôts surchargent le point de collecte d’ordures ménagères et les agents affectés à sa gestion sont rapidement dépassés par l’ampleur du fléau.

Qu’engendrent ces dépôts d’ordures non autorisés ?

Un dépôt d’ordures illégal, quel qu’il soit, pose de nombreux problèmes. Tout d’abord la prolifération d’objets sur un point de collecte non prévu pour cela devient rapidement anarchique. En effet, le premier dépôt non autorisé entraîne la surenchère. Les personnes voient alors certains objets abandonnés sur le point de collecte et suivent ce mauvais exemple en évitant de se rendre en déchetterie. De plus, ces actes nuisent à l’environnement, à la bonne harmonie et à l’entente des administrés de la commune. Bien souvent, ces dépôts sauvages génèrent des nuisances olfactives et visuelles qui incommodent les personnes résidant à proximité. Ils engendrent parfois une pollution des sols, de l’eau et de l’air ambiant et représentent une réelle menace en ce qui concerne le risque d’incendie ou de blessure. De plus, les collectivités territoriales en charge du point de collecte des ordures ménagères doivent alors traiter eux-mêmes ces déchets non prévus.

Cela représente un coût important pour la commune en plus du risque d’accident ou d’intoxication en fonction des objets déposés à évacuer. Bien que la loi du 15 juillet 1975 interdise formellement les dépôts de déchets dans des lieux non autorisés, ces actes sont monnaie courante dans nos villes et villages et ont même tendance à augmenter ces dernières années. En plus du fait de laisser ses encombrants dans des points de collecte d’ordures ménagères, on retrouve ce type d’acte ailleurs. Les zones isolées souvent situées en périphéries des villes sont malheureusement bien souvent impactées par ce fléau. Les forêts, les lacs, les rivières, les bords de mer ou encore les parcs et terrains vagues sont jonchés d’ordures ménagères, de déchets végétaux, d’encombrants, etc. Des actes qui nuisent à la beauté des paysages et qui sont en outre dangereux pour la population, que les agents de la ville doivent prendre en charge au détriment de leur santé et de leur propre charge de travail.

 

Comment les caméras peuvent-elles aider à réduire ce type d’incivilité ?

Lassée par ces incivilités, la ville de Montélimar a choisi d’agir. Les campagnes de sensibilisation ne suffisent pas toujours et lorsque ces actes sont perpétrés de manière trop fréquente, au détriment des administrés et des agents de la commune, il ne reste qu’une solution : sanctionner les personnes indélicates afin de stopper le fléau. C’est pourquoi la mairie de Montélimar a décidé de placer une caméra nomade aux abords du lieu de collecte des ordures ménagères. Pourquoi nomade ? Tout simplement dans une démarche de simplicité d’installation, de réactivité, mais également pour des raisons budgétaires. Il faut savoir qu’une caméra nomade peut être déplacée au gré des besoins de la commune afin de pouvoir surveiller différents sites sensibles. Elle peut être déployée en moins d’une journée et ne nécessite pas de gros travaux d’installation de type voirie ou espace vert. Cela permet de réagir rapidement en cas de problème et surtout d’anticiper dans le but d’éviter l’effet plumeau qui consiste à déplacer un problème d’une zone à une autre.

Dans ce cas, c’est la caméra nomade qui se déplace en fonction des problématiques de propreté constatées au sein de la commune et en périphérie. Enfin, le coût d’installation d’une ou plusieurs caméras nomades est accessible et trois caméras suffisent pour surveiller une dizaine de points qualifiés comme sensibles ou à risque. Dans le cas du dispositif choisi par la ville de Montélimar, la caméra est équipée d’un détecteur de mouvement et se déclenche dès qu’une personne ou un véhicule s’approche du point de collecte. Si un dépôt non autorisé est constaté, les agents habilités au visionnage des images peuvent alors regarder et décrypter la scène et/ou avoir accès à la plaque d’immatriculation d’un véhicule. Une contravention peut alors être adressée à la personne responsable de l’incivilité constatée. À l’heure actuelle, certaines communes de France font état d’une régression significative des dépôts sauvages depuis que ces systèmes sont en place. En ce qui concerne la ville de Montélimar, rendez-vous dans un an pour établir un pourcentage de régression de ces actes malveillants !

Comme nous l’avons vu, une caméra pour en finir avec les dépotoirs à Montélimar est désormais installée. En se calquant sur cette technique, déjà éprouvée dans d’autres villes de France, la commune a de grandes chances de pouvoir éradiquer ce fléau de façon simple, rapide et économique. De plus, en optant pour un dispositif nomade, la commune se donne la chance d’agir rapidement avant que le phénomène ne prenne davantage d’ampleur. De quoi grandement améliorer la vie en communauté et le travail des agents de la commune.

 

Crédit photo : Pixambo.com - Dora Mandora

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